Historique

L’établissement a été créé en 1932.
En 1929 M. BECOT, maire du Coteau de l’époque, reçoit en héritage le Château du RHINS. Il décide alors d’ouvrir un hospice public pour accueillir 60 personnes. L’établissement le Château du RHINS ouvre ainsi en 1932.
En septembre 1958, un incendie ravage les combles du Château et oblige à réaliser des travaux de réfection et d’agrandissement, avec notamment, la création d’une extension portant sur l’aile gauche du bâtiment, qui rejoint la salle de l’orangerie.
À l’origine, l’établissement accueillait des indigents : des commis de fermes, des personnes seules et isolées ne pouvant plus rester à domicile du fait de leur vieillissement ou de l’insalubrité de leur logement. Ces personnes étaient plutôt valides et venaient finir leur vie à l’hospice. Les besoins de ces dernières étaient plutôt d’ordre occupationnel.
Dans les années 80-90, l’établissement voit la dépendance physique des résidents accroître. Les locaux ne sont plus adaptés : les chambres sont dispersées au sein d’un grand bâtiment qui ne comporte qu’un seul ascenseur, les espaces toilettes sont équipés d’une baignoire sabot difficilement accessible aux personnes dépendantes physiquement. Les normes de sécurité n’étaient pas de rigueur.
En 1997, l’établissement, qui comprenait une quarantaine de lits de cure médicale décide de se moderniser et de s’humaniser afin de s’adapter aux besoins croissants des résidents. Il emménage dans une nouvelle structure proche de la première, conservant ainsi sa situation privilégiée : proche du centre-ville et entourée d’un parc communal arboré.
La construction amène un confort notoire dans la vie des résidents en offrant des lieux de vie privés individuels, comprenant une salle d’eau (douche et WC)
À son tour, la dépendance psychique s’est installée progressivement.
Pour faciliter l’accompagnement des personnes de plus en plus dépendantes, la répartition de ces dernières dans l’établissement se fait au regard de leur degré d’autonomie. Les personnes les moins autonomes physiquement et/ou psychiquement sont orientées au 1er étage, les moins dépendantes et plus autonomes aux étages supérieurs, du fait de leurs capacités à s’orienter et à circuler plus facilement. Chaque étage accueille 20 résidents.
L’établissement continue d’observer une évolution de la population accueillie.
En fin de siècle dernier, les personnes âgées entrent en établissement le plus souvent par choix pour ne pas être seules à domicile ou bénéficier d’un environnement sécurisant. Depuis une vingtaine d’année les personnes candidates à l‘entrée en EHPAD sont le plus souvent très dépendantes et ne disposent plus de toutes leurs capacités cognitives. L’entrée en EHPAD est dans la majeure partie des cas, décidée par la famille et les résidents ne participent plus aussi activement à la vie de la collectivité.
Aujourd’hui, les exigences légales et réglementaires visent plus de personnalisation de l’accompagnement, de sécurité et de confort et obligent à une mise aux normes permanente.